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L'hypnose en lieu et place de la narcose

hynose L'hypnose en lieu et place de la narcose

Le Dr. Harald Verscheuren, anesthésiste au CH Glorieux de Renaix, a recours à l’hypnose pour éviter une anesthésie générale aux patients. Il parvient, en ne pratiquant qu’une anesthésie locale, à modifier leur seuil de douleur et à réduire leur angoisse.

“Mes patients ne tombent pas en léthargie sur un simple claquement de doigts, comme à la télévision (rires). Comment je procède ? Tout au long de l’opération, tandis que le chirurgien les opère, moi, je leur parle. Je les emmène avec moi dans une histoire. La plupart du temps, je fais en sorte qu’ils se remémorent un voyage ou de beaux souvenirs avec leurs enfants ou petits-enfants.

De quelle histoire s’agira-t-il précisément ? Nous en discutons au préalable. Pendant l’hypnose, je fais appel à un maximum de détails réels, mais il m’arrive parfois de m’éloigner de la réalité. Je pense à une patiente qui m’avait dit combien elle aimait nager en mer. Je l’ai fait plonger avec des dauphins, ce qu’elle n’avait jamais fait auparavant. “

Quelle différence par rapport à une anesthésie générale ?
“Le patient reste conscient. Dans une anesthésie générale, j’interromps temporairement l’état de conscience du patient par le biais d’une perfusion ou un masque respiratoire. Pendant l’opération, je surveille en permanence la profondeur de l’endormissement, les pulsations cardiaques, le fonctionnement du cœur, les poumons, les reins, le cerveau et j’ajuste en cas de besoin.”

“Quand j’utilise l’hypnose, je suis en contact permanent avec le patient. C’est un challenge tout différent. J’ai surtout besoin de bien plus d’imagination. Si le patient veut voyager dans un lieu où je ne suis jamais allé, je fais des recherches préalables sur les visites que cette destination peut offrir. Ce contact personnel prolongé rend l’expérience encore plus excitante.

“Nous étudions aussi comment les patients peuvent, par eux-mêmes, retourner à leur état hypnotique. Cela peut s’avérer des plus utiles pendant la revalidation.”

Succès complet :
"L’hypnose réussit particulièrement bien dans des interventions sur les membres, car nous pouvons, dans ces cas, la combiner avec une anesthésie locale. Elle est très efficace aussi pour des opérations de la glande thyroïde. Pour des interventions lourdes au niveau de l’abdomen, où une relaxation musculaire s’impose, ce n’est pas possible. Pas plus que pour des opérations du cœur ou du cerveau.

"Nous attendons toujours que la demande vienne du patient lui-même. Il doit être ouvert à cette pratique. Si vous êtes particulièrement nerveux ou angoissé, ce n’est pas l’idéal. Pratiquer des exercices de relaxation ou faire de la méditation peut être bénéfique.

Les avantages pour le patient
"L’avantage essentiel est qu’il peut rentrer bien plus vite chez lui. Presque immédiatement après son retour du bloc opératoire. Et il n’a pas à supporter d’effets secondaires tels que nausées, vomissements ou somnolence."

Nous examinons à l’hôpital comment les patients pourraient retourner à leur état hypnotique par eux-mêmes. Ce qui pourrait être particulièrement utile pendant la revalidation, par exemple, car la kinésithérapie peut s’avérer douloureuse. J’essaie déjà d’adapter l’hypnose à cette étape. Si les patients parviennent à retourner à leur état hypnotique pour leur bien-être général pendant leur travail avec leur kiné, ils pourront mieux canaliser leur douleur ou leur angoisse. Leur revalidation n’en serait que plus rapide.

Info : www.vhyp.be et www.esh-hypnosis.eu

 (extrait traduit de « VISIE », Roulers, vendredi 17 janvier 2020)
Texte : Stéphanie Lemmens

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