Philologue de formation, je peux me prévaloir de plus de 30 ans d'activité dans les arts de la scène, en tant que éclaragiste pour la danse et le théâtre et directeur de production technique. J'ai travaillé avec de nombreuses compagnies et été membre de plusieurs asbl’s.

Le shiatsu a été une vocation tardive, née d'une fascination pour le Japon, l'aïkido et une vision holistique de la santé.

J'ai étudié à la Shinzui Shiatsu School fondée par Philippe Vandenabeele à Bruxelles, mais qui a déménagé à Gand il y a quelques années et est désormais dirigée par Peter Albrecht, que j'assiste depuis l'obtention de mon diplôme.

J'ai un cabinet à Gand et j'organise depuis peu, sous la bannière de la nouvelle structure TŌMU, des stages avec des professeurs de shiatsu expérimentés. L'objectif est de les inviter ici pour partager leur expérience – tant théorique que pratique –, leurs connaissances et leurs techniques de traitement avec la communauté du shiatsu en Belgique, dans un esprit d'ouverture, d'échange et de soutien.

Outre mon assistance chez Shinzui, suivre des stages auprès de praticiens de shiatsu renommés, tant en Belgique qu'à l'étranger, est pour moi un moyen d'élargir mon arsenal de techniques et, grâce à la grande diversité des styles, de développer ma propre pratique.

En tant que membre du conseil d'administration de la Fédération belge de Shiatsu, je souhaite contribuer à rehausser encore le niveau déjà élevé du shiatsu en Belgique en encourageant la collaboration entre tous les acteurs qui le composent – praticiens individuels, écoles et institutions qui diffusent d'une autre manière les multiples facettes et la sagesse du shiatsu – à collaborer et à mieux faire connaître le shiatsu auprès du public et des pouvoirs publics.

Seule la coopération entre les institutions existantes et le soutien aux nouvelles initiatives peuvent et permettront à terme d'améliorer les connaissances, le professionnalisme et le rayonnement du shiatsu belge, non seulement dans notre pays, mais aussi à l'échelle internationale. Ainsi, le potentiel déjà important ne pourra que gagner en impact.